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Une façon de panser nos blessures d’âme est de sortir de relations triangulaires toxiques, appelées “triangle de Karpman”. Cette figure d’analyse transactionnelle a été proposée par Stephen Karpman en 1968, mettant en évidence un scénario relationnel typique entre victime, persécuteur et sauveur. Karpman a mis en lumière la façon dont on endosse ces rôles tour à tour, plutôt que d’exprimer nos émotions et nos idées, nous enfermant alors dans des comportements à l’encontre de notre authenticité d’être.
Mais quelle peut être ma démarche de thérapeute dans ce cas de figure ?
Dans un premier temps, l’anamnèse (questionnement) que je pratique à l’égard de mon consultant, permet de mettre en lumière les masques qu’il endosse dans sa vie tant personnelle que professionnelle et sociale. Je lui demande d’élaborer son “arbre de vie”, outil que j’ai mis en place, pour que le consultant ait une première réflexion notamment sur les personnes ressources et les relations toxiques dans son entourage proche. Par exemple, une jeune femme m’évoque une relation conflictuelle entre sa mère et elle depuis toute petite. En creusant davantage, je m’aperçois généralement qu’une 3ème personne rentre dans cette triangulaire, souvent le père, mais cela peut être un frère, une soeur, une tante etc, qui interprète le rôle du sauveur. Si on remonte à sa naissance, au contact de sa mère, l’âme de l’enfant a activé sa blessure de rejet, très certainement liée à une mémoire akashique, autrement dit un karma (une action) qui s’est déroulé dans une vie précédente entre l’âme de sa mère actuelle et elle-même.
Le but de la thérapie est d’aller désamorcer toutes les réactivations de cette blessure liée à ce karma d’origine, en retrouvant le triangle de Karpman. Je remonte d’abord à la naissance et/ou à la prime enfance pour la blessure de rejet, qui se joue très tôt chez l’enfant, et avec le parent du même sexe. L’empreinte mémorielle émotionnelle est à analyser : comment le bébé, l’enfant a engrammé l’information? Quelles sont les répercussions éventuellement sur la santé psychique et physique de la personne plus jeune et aujourd’hui ? En mettant le consultant en état modifié de conscience pour induire une régression, nous remontons le fil de sa vie actuelle, mais aussi son chemin d’âme pour parvenir à la vie en question, ayant généré cette relation triangulaire. Souvent, l’histoire paraît plus dramatique que celle qui se joue aujourd’hui. Pourquoi diriez-vous ? Parce que l’âme est toujours en quête d’évolution et cherche la sortie pour s’extirper de cet imbroglio. Il peut s’agir, par exemple, d’une mère qui, précédemment, a détesté sa fille, car elle était issue d’une relation violente non consentie. Le père, dans ce cas de figure, a été un père officiel mais pas biologique, ayant reconnu l’enfant et lui ayant apporté sa protection. Son positionnement affecte alors inconsciemment la mère de l’enfant, qui ne comprend pas ce qu’elle qualifie de “surprotection”, mais il s’agit ici de venir compenser le manque affectif de la mère envers sa fille. Tout se joue de manière inconsciente, mais bien orchestrée, comme un état d’équilibre que les lois de la nature nous invitent à retrouver. Cependant, le conflit mère-fille est resté actif toute cette vie, engendrant des croyances erronées pour cette enfant, si elle ne parvient pas à pardonner de son vivant. Elle va donc se réincarner avec une charge mémorielle karmique et donc retrouver l’âme de sa mère pour tenter de solutionner ce karma.
Ainsi, dans la démarche, le thérapeute apporte et remet du sens à l’histoire actuelle qui se joue, sans oublier les responsabilités de chaque protagoniste. L’enjeu est de ne pas faire sombrer un peu plus la consultante dans une posture de victime, mais plutôt de lui donner les clés de sa propre libération, en l’invitant à prendre sa part de responsabilité, en rentrant dans un processus de pardon vis-à-vis de sa mère. En parallèle, le thérapeute dénoue l’aspect triangulaire de la relation et remet le père biologique à sa place. En effet, dans ledit karma, le père “officiel” s’est placé en tant que sauveur, car la mère niait l’existence du père biologique, en raison du viol. Il ne s’agit pas bien sûr de rejeter sa responsabilité, mais de pouvoir redonner toute la dimension de la relation père-fille pour notre consultante. Au-delà du conflit relationnel entre la mère et la fille dans sa vie antérieure, c’est le secret sur ses origines qui a pesé. Par ricochet, je retrouve souvent, dans cette vie-ci, un père effacé, absent, qui paraît indifférent vis-à-vis de sa fille. En réalité, la mère prend souvent toute la place pour que ne reste que le conflit entre elles deux. Dans le triangle de Karpman, je vois donc un père “sauveur”, mais en retrait. Sa fille l’apprécie pour sa douceur presque maternelle qu’elle n’obtient pas auprès de sa mère, reflet de la volonté du père de compenser l’attitude de son épouse.
On voit ainsi toutes les facettes que peut nous révéler un triangle de Karpman dans une relation actuelle. Sans compter, que ce type d’histoire, fréquemment, se retrouve être également une mémoire transgénérationnelle, c’est-à-dire que les mêmes schémas se rejouent de génération en génération avec les mêmes âmes protagonistes. Elles se réincarnent dans la lignée dans le seul but de venir “réparer” ce qu’elles n’ont pas su achever, ou ont mal réalisé à leurs yeux. Parfois, les rôles des protagonistes changent: le bourreau devient victime et inversement, le rôle du sauveur étant généralement inchangé. Cela vient du fait que l’âme “persécutrice” ait ressenti de la culpabilité à sa mort.
Le thérapeute, face à ce type de relation triangulaire, va donner l’impulsion au consultant pour s’en libérer, grâce à l’émergence dans le conscient de cette mémoire inconsciente, qui donne du sens à ce qui est en train de se jouer dans sa vie. Si l’intention du thérapeute est suffisamment forte, dans l’empathie, le consultant se trouve allégé d’un poids conséquent en fin de séance. Le travail se poursuit ensuite concrètement, dans sa vie “réelle”, en observant les rapports évolués avec les différents protagonistes (père et mère) et en réalisant qu’il est le seul à tenir les rênes de son existence, et non la victime d’un jeu sans fin.
Nous fonctionnons en miroir avec l’autre; ainsi, en mettant du sens et de la conscience dans nos relations, nous pouvons détecter où se logent nos blessures d’âme, et mieux se détacher de la coloration affective des traumatismes qu’elles ont engendrés.
6 juin 2024
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